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Pour la fin du génocide en Palestine

lundi 16 juin 2025, par CGT Éduc’action 76

SOYONS NOMBREUX AUX RASSEMBLEMENTS POUR LA PAIX ENTRE LES PEUPLES PALESTINIENS ET ISRAELINS CE SAMEDI 21 JUIN
DIEPPE 11H – La Fontaine (Quai Henri IV)
ROUEN : 15H – Théâtre des Arts Rouen

Depuis le 7 octobre 2023, l’État d’Israël mène une offensive militaire d’une violence inédite contre la population palestinienne, en particulier dans la bande de Gaza. Les bombardements incessants, les massacres de civils, l’interdiction d’accès à l’aide humanitaire et la destruction systématique des infrastructures vitales témoignent d’une politique de terreur aux conséquences génocidaires.
La semaine dernière encore, une école à Gaza City a été bombardée, causant la mort de 35 personnes, dont de nombreux enfants. L’armée israélienne affame délibérément la population palestinienne en empêchant les convois d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave, comme l’a illustré récemment l’arrestation de l’équipage de la Flottille de la Liberté.
Face à cette situation dramatique, les mobilisations de solidarité avec le peuple palestinien se multiplient en France comme dans le monde. Pourtant, ces mobilisations se heurtent à une répression d’État de plus en plus brutale : interdictions de manifestations, poursuites judiciaires contre des militant·es politiques, associatifs ou syndicaux, et dissolutions d’organisations telles qu’Urgence Palestine ou la Jeune Garde.
Dans l’Éducation nationale, cette répression s’exerce également contre nos collègues : à Sens, une enseignante a été suspendue puis blâmée pour avoir organisé une minute de silence à la demande de ses élèves ; à Paris, au collège Flora Tristan, un enseignant risque une sanction pour avoir participé à une vidéo collective appelant à la fin du massacre. Dans d’autres établissements encore, personnels et élèves subissent menaces et pressions pour avoir exprimé leur indignation face à la colonisation et aux massacres de civils. La CGT Educ’action Normandie rappelle que dénoncer un génocide, ce n’est pas une opinion politique, c’est un devoir moral. Dénoncer les horreurs qui ont cours en Palestine, ce n’est pas un avis politique, c’est un fait.
Cette répression est le reflet de la peur qu’inspire un mouvement unitaire des travailleuses, des travailleurs et de la jeunesse, seul à même de remettre en cause le soutien complice des puissances impérialistes, dont la France, à l’État d’Israël. Des exemples comme celui des dockers de Marseille, de Gênes ou de Tanger, qui ont refusé de charger des armes à destination d’Israël, montrent la voie.
La CGT Éduc’action Normandie affirme :

  • Sa solidarité pleine et entière avec le peuple palestinien et avec toutes celles et ceux qui, dans le monde entier, luttent pour sa libération ;
  • Sa condamnation ferme de la répression qui s’abat sur les militant·es syndicaux, associatifs, politiques et, en particulier, sur nos collègues de l’Éducation nationale.
  • Son exigence du retrait immédiat de toutes les sanctions contre les personnels et élèves mobilisé·es en solidarité avec la Palestine ;
  • Son engagement à poursuivre et amplifier les mobilisations contre la guerre, l’impérialisme, et pour la justice et la paix.

La libération de la Palestine passe aussi par la défense inconditionnelle de celles et ceux qui portent cette lutte ici, dans nos établissements, nos écoles, dans la rue, dans nos syndicats.
Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine !

Motion adoptée par la CGT Educ’action Normandie, lors de son congrès, le 13 juin 2025