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Non à la réforme du collège ! Non au « choc des savoirs » ! NON AUX SUPPRESSIONS DE POSTES !
dimanche 7 avril 2024, par
Continuons la mobilisation contre la politique de Macron – Attal !
Rassemblement à ROUEN le samedi 13 avril à 11h00 au Palais de justice
Télécharger l’appel intersyndical
Depuis janvier, la colère contre la réforme du collège monte, mais aussi contre les suppressions de postes et des fermetures de classes.
Cette réforme du collège, cyniquement appelée « choc des savoirs », va accélérer le tri social avec des groupes de niveaux en mathématiques et en français. Et l’obtention du brevet comme condition d’accès au lycée va exclure entre 10 et 15 % des jeunes de la poursuite de leurs études.
Une fois de plus, les jeunes issus des milieux populaires vont subir le plus cette politique en faveur du grand patronat. Le parcours programmé des milliers de jeunes à partir de la rentrée 2024 : quatre ans dans les groupes pour les « faibles », pas de brevet et ensuite apprentissage à 14 ans sans avoir la possibilité de suivre une formation au lycée professionnel.
Tout le monde l’a compris : cette « réforme » est très brutale et profondément réactionnaire car elle nous renvoie quarante ans en arrière tout en fournissant de la main d’œuvre pas chère aux patrons.
La mise en place du « choc des savoirs » est couplée des suppressions de postes massives et des fermetures de classes. Rien qu’en Seine-Maritime, 49 postes sont supprimés dans les collèges, contre seulement 38 créations de postes (essentiellement en mathématiques et français).
De plus, l’existence même de beaucoup de matières est mise en cause : éducation musicale, arts plastiques, langues « rares »,…. car les groupes de niveaux se font à moyens constants et absorbent énormément d’heures en les prenant ailleurs.
Continuons la mobilisation !
Après quatre journées de grève nationales et des mobilisations locales massives comme dans le 93, ce gouvernement de combat Macron – Attal n’a pas reculé d’un millimètre. La question se pose donc comment nous pouvons gagner.
Depuis plusieurs semaines, les parents d’élèves s’y mêlent fortement et les opérations collège mort et les réunions publiques se multiplient. C’est une bonne chose et un point d’appui pour pouvoir poursuivre la mobilisation. Mais c’est tout d’abord à nous, salariés de l’Éducation nationale de défendre notre service public, mal-mené depuis des années.
C’est une évidence que les journées de grève isolées ne suffiront pas pour gagner le retrait du « choc des savoirs » et plus de moyens pour l’Éducation.
Vers une semaine de grève mi-mai ?
Seul un mouvement de grève massif, en lien avec les mobilisations des parents et d’autres secteurs en lutte, peut faire plier le gouvernement.
L’Assemblée générale de grévistes de Rouen et agglo a voté le 2 avril le principe de la fermeture de tous les établissements par la grève de toute l’Éducation mi-mai.
Il est en effet indispensable que toute l’Éducation soit appelée à la grève. Même si l’attaque contre le collège est féroce, les autres secteurs subissent aussi la politique capitaliste du gouvernement avec les suppressions de postes, les classes surchargées, ce manque de moyens chronique et systématique.
La CGT Educ’action 76 est en faveur d’une semaine de grève de toute l’Éducation, de tous les personnels de l’Éducation mi-mai et va agir dans ce sens dans les semaines à venir.
CGT Éducation 76